Cette aventure s’est déroulée il y a quelques années, en République Dominicaine, j’ai passé beaucoup de temps là-bas grâce à une amie qui y vivait. Elle travaillait dans un club de plongée à Punta Cana, les fonds ne sont pas supers variés et il y a très peu de sites de plongée. Un jour nous décidons d’aller faire de la recherche de sites.
Pour expliquer aux non plongeurs, quand on plonge, on vous amène dans des endroits ou il y a quelque chose à voir, soit pour son relief, soit pour sa faune et sa flore. Mais pour découvrir un site il faut y avoir plongé auparavant et ensuite noter ses coordonnées pour pouvoir y retourner. Donc la recherche de sites, c’est plonger un peu au hasard en espérant trouver quelque chose au fond.
Le bateau nous amène au large au milieu de rien, nous repérons des taches sous l’eau significatives d’un éventuel quelconque intérêt, nous nous mettons à l’eau et le bateau repart pour déposer les clients du club sur un site répertorié.
Nous descendons et commençons notre exploration, beaucoup de courants, pas grand chose à voir, nous nous laissons dériver tranquillement et chose assez rare là-bas on arrive même à trouver du fond (environs 38m). Rien à voir, que du sable mais c’est une belle dérivante et la plongée est plutôt agréable, le courant nous éloigne de plus en plus de notre point de départ…
Au bout d’une heure on décide donc de remonter. Arrivé en surface, la mer est assez agitée et les vagues nous empêchent d’apercevoir le bateau. Nous gonflons nos gilets et nous attendons tranquillement son retour. Un plongeur c’est assez à l’aise dans l’eau, mais quand il se retrouve en surface, gilet gonflé, ce n’est pas super pratique et assez inconfortable quand on est ballotté par la vagues.
Et là le temps ne passe pas vite. Nous sommes loin des côtes, au milieu de nul part et nous savons que le bateau aura du mal à nous apercevoir car la houle et assez forte et les vagues nous cache. Mon parachute de palier n’a aucune visibilité.
Nous n’étions pas vraiment inquiet car on savait qu’on nous recherchait mais quand même, malgré nos plaisanteries pour passer le temps nous n’étions pas fier et heureusement que nous sommes dans les Caraïbes et que l’eau est chaude sinon cela aurait vite été insupportable.
Finalement nous sommes resté trois quart d’heure dans l’eau, on nous a retrouvé juste à temps pour l’apéro. Arrivé au club de plongé, ça nous a fait beaucoup fait rigoler, une fois au sec et au soleil.
Du coup quand j’ai vu Open Water, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à notre aventure, certes ce film est un tissu d’âneries car on n’oublie jamais un plongeur dans l’eau, il arrive seulement parfois qu’on ne le retrouve pas…
La plongée laisse toujours des souvenirs inoubliables.
Voir Punta Cana sur la carte.
je ne connais rien au monde de la plongée, je ne savais pas qu’on déposait des plongeurs et qu"’on allait les rechercher après, ça me rendrait dingue, "Heureusement des pbs d’oreille m’interdisent de plonger! OK Open Water est une film plein d’aneries, mais c’est une histoire vraie, et les "organisateurs" étaient persuadés d’avoir récupéré tout le monde puisqu’il y avait le bon nombre de … gilets, masques? Je ne me souviens plus! Enfin bravo pour le sang froid en tout cas!
Codornew > Merci, une histoire vraie, mouais… librement adaptée, surtout que le film ce déroule aux Bahamas donc en zone américaine et ils ne rigolent pas avec la sécurité. J’ai plongé là-bas et en fin de plongée, ils font toujours l’appel avant le lever l’ancre
Fichtre!! ça fout les j’tons ton histoire…Dans un cas comme ça faudrait tjrs avoir un pneumatique pour regagner la côte si possible non?? enfin…j’en sais rien. Ceci dit ça fait de belles histoires à raconter à ses potes en rentrant!! Tu passes limite pour un héros… cool…smile!!
kISSES
missJu
Julie > un héros faut peut être pas exagérer.
Jean Hub > Et oui car c’est au bar que se vivent les plus belles plongées (en eux troubles)
Voilà l’essentiel. Tu as été repêché à temps pour ne pas rater l’apéro. Car un plongeur qui rate l’apéro n’est pas un vrai plongeur 😉
"Un plongeur c’est assez à l’aise dans l’eau, mais quand il se retrouve en surface, gilet gonflé, ce n’est pas super pratique et assez inconfortable quand on est ballotté par la vagues." –> Tu m’étonnes, un plongeur à la surface, c’est comme une tortue sur le dos !
Marie-Net > On ne peux pas être à l’aise partout 😉
Sand > Je ne te le conseil pas mais pour une autre raison : c’est un pur nanar.
Oulala… sacré histoire!!! mais tu es rentré à temps pour l’apéro…j’adore 😉
je vais peut être pas voir le film…cela va me donner la trouille en plongée non??
Merci de nous faire partager votre mésaventure ! bonne continuation pour les prochaines plongées !