Mon adolescence dans les années 80/90 sans livre numérique

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Je n’ai pas encore fait la bascule totale vers le livre numérique, je préfère toujours la version papier, par contre pour l’actualité c’est devenu de plus en plus rare que j’achète un magazine.

Quand on y pense tout ce savoir et cette information à portée de clic c’est vertigineux.

Prenez n’importe quel sujet, sur internet vous trouverez toutes les informations dont vous avez besoin pour passer pour un expert dans un dîner. Pour mon article sur les battements binauraux, il m’a fallu que quelques secondes pour dénicher une quantité incroyable d’informations sur un sujet aussi obscur.

Avant il fallait se rendre dans une bibliothèque pour trouver un livre de référence, faire une recherche dans la table des matières (et sans CTRL+F) et parcourir plusieurs chapitres.

Qui se souviens de l’encyclopédie Tout l’univers ?

J’adorais faire des exposés en classe car cela demandait un vrai travail de recherche dans différents ouvrages et il fallait commander chez le libraire la documentation scolaire Arnaud, le nom ne vous dit peut être rien mais c’était des petits livres rouge que l’on pouvait découper pour illustrer nos exposés. Pour les nostalgiques on en trouve encore.

Aujourd’hui c’est bien plus simple, un copié-collé sur Wikipédia, une recherche sur Google image, on balance le tout sur l’imprimante et le tour est joué…

Et je ne parle pas de la pornographie qui est devenue tellement banale aujourd’hui avec la profusion d’images disponibles immédiatement et gratuitement. Quand j’étais jeune c’était plus compliqué, je me souviens qu’avec un copain on piquait le magazine Playboy chez le marchand de journaux car on n’avait pas l’âge de l’acheter et on le lisait le soir sous la couette à la lumière d’une lampe de poche. A l’époque, voir des femmes nues nécessitait une véritable démarche personnelle…

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12 Comments

  1. says: Martine

    Les livres rouge, quel souvenir, j’ai longtemps chercher la collection mais je ne m’en souvenais plus, moi aussi j’ai fais beaucoup d’exposés avec ça. On découpait les images mais aussi les légendes. Tout une époque, merci pour ce retour en arrière.

  2. says: Delphine

    Tout l’univers quelle époque, on a tous bossé nos exposés avec grâce à nos parents qui l’avaient payé en plusieurs fois à crédit. Ce sont les commerciaux qui ont dû avoir de belles années, car on avait acheté la notre en porte à porte.

  3. says: Denis

    Bernard > 😉
    Martine > Moi aussi mais une rapide recherche sur internet m’a permis de retrouver les éditions.
    Delphine > Tout pareil, je me souviens du jour ou le vendeur est venu je croi qu’il avait fait un carton avec nos voisins aussi.
    Gilsoub > Et oui, j’étais déjà un passionné 😉

  4. says: Louisianne

    Je me souviens bien du livre rouge, par contre je ne me souvenais pas que ça s’appelait « documentation Arnaud ».
    C’est sûr que les exposés ce n’est plus ce que c’était, d’ailleurs je me demande si ça vaut la peine pour un prof d’en demander un aux élèves ?
    Mes filles ont connu, du moins en primaire, les encyclopédies et la bibliothèque. Je trouve que la bibliothèque municipale c’était vraiment l’endroit idéal pour apprendre aux enfants à chercher, à travailler sur place. Aujourd’hui ils refuseraient certainement d’y aller, ya wiki ! Dommage !

  5. says: Denis

    Anne > Oui, plein de souvenirs

    Le Tribulateur > C’est vrai, il y avait Penthouse et Lui aussi.

    Louisianne > J’imagine aujourd’hui la tête d’un prof en train de lire des exposés et de comparer avec Wiki. Je dis toujours à ma fille de ne pas l’utiliser et de chercher plus loin, mais pas dur qu’elle m’écoute.

  6. says: Pastelle

    Et la cuisine, avant il fallait acheter des livres de cuisine, maintenant il y a plein de blogs culinaires et aussi Marmiton. On a facilement accès à la cuisine du monde entier.
    C’est quand même un grand changement

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